EURO MEET

L’Euro Meet vient de fêter sa vingtième édition. Et une fois de plus, les nageurs luxembourgeois ont pu se frotter à quelques-uns des meilleurs mondiaux.

Heureux nageurs luxembourgeois, eux qui peuvent depuis 20 ans participer à une compétition de haut niveau dans leur piscine d’entraînement. C’est en effet en 1999, à l’initiative de Nory Kruchten du club Swimming Luxembourg, que naquit l’idée d’une grande compétition sur le territoire luxembourgeois. Les nageurs de l’équipe nationale y retrouvent désormais depuis deux décennies leurs homologues venus des quatre coins du monde pour trois jours de compétition.

Au départ, l’objectif de nos représentants étaient d’obtenir un maximum de médailles. Mais au fil des années, les délégations étrangères se sont succédées au portillon pour participer à ce rendez-vous qui a obtenu ses lettres de noblesse de par la qualité de son organisation, obligée de refuser du monde en limitant le nombre de participants.  Et par la force des choses, ce sont des nageurs faisant partie du gratin mondial qui ont commencé à grimper sur les plus hautes marches du podium.

Les grands noms du meeting sont nombreux. À commencer par le Français Alain Bernard, bien sûr, mais la présence de Ian Thorpe en 2012 pour son come-back à la compétition restera gravé en lettres d’or dans l’histoire de l’Euromeet. La “torpille” et ses cinq titres olympiques dans la piscine de La Coque. Inoubliable !

Cette année n’a pas dérogé à la tradition avec la présence de plusieurs champions, que ce soit olympique, du monde ou encore d’Europe, à l’instar d’Adam Peaty, Lazlo Cseh ou encore Sarah Sojstroem. À noter que la Suédoise termine cette édition avec six médailles, dont quatre en or. Et ce qui est le plus original dans cette compétition, c’est la présence à la fois de grands champions, renommés, et de l’autre, des nageurs qui en sont aux prémices de leur carrière. Durant trois jours, tout ce petit monde se côtoie autour des bassins, prenant part à différentes courses de qualification avant de se retrouver pour les grandes finales en fin de journée.

Qu’en est-il des Luxembourgeois dans tout ça? En l’absence de Julien Meynen et de Laurent Carnol, on retrouvait Raphaël Stacchiotti aux côtés de Joao Carneiro, un des benjamins de la sélection. Pour l’Ettelbruckois, cette édition ne lui laissera pas un souvenir impérissable. Les problèmes de santé rencontrés depuis le début de la saison ne lui ont pas permis d’aborder ce rendez-vous cher à son cœur dans les meilleures conditions. Pour les plus jeunes, l’expérience acquise durant ces trois jours sera bénéfique dans les mois, voire les années à venir. Et pourquoi ne pas rêver de retrouver rapidement un nageur luxembourgeois sur la plus haute marche du podium d’une de ces courses? La dernière médaille d’or remontant à janvier 2015 avec la victoire de Julie Meynen sur le 50m nage libre.

Pour information, la délégation luxembourgeoise était composée de 20 nageurs. Les voici:
Monique Olivier, Maria Perez-Garcia, Jacqueline Banky, Yael Hamen-Saieg, Emma Peters, Rachael and Sarah Black, Maiti Faber, Chanel Fabiani, Alicia Turmel, Laura Vanderschrick Felix Beckers, Joao Carneiro, Rémi Fabiani, Julien Henx, Max Mannes, Pol Mannes, Joel Meyer, Ricky Rolko, Bob Sauber, Jacques Schmitz, Jules Schmitz, Raphael Stacchiotti, Yann Van Den Bossche, Stephan Vanderschrick, Florian Waltzing.

Vincent Goffinet

Crédit photo: Vincent Lescaut

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