Mondiaux de Valkenburg
Demain, à 15h, Christine Majerus sera au départ de la course Élites chez les Dames pour les Mondiaux de Valkenburg. En grande forme durant tout le mois de Janvier, notre représentante Luxembourgeoise sera plus que probablement aux avant-postes demain, dans les labourés néerlandais.
À cette occasion, notre championne nationale est revenue avec nous sur son mois de janvier, avec notamment les championnats de Kayl, tout en préfaçant la course de demain.
Christine Majerus, pour commencer, un mot sur votre nouveau sacre national à l’occasion des championnats de Kayl ?
Personnellement, ce n’est pas la course la plus excitante pour moi les championnats nationaux. Bien entendu, je ne veux pas manquer de respect à mes concurrentes en disant ça. Il faut juste être lucide par rapport au niveau luxembourgeois pour le moment.
Concernant cette année, j’ai eu un peu plus de stress que d’habitude comme j’ai été très malade durant la semaine avant les championnats. Il ne faut pas oublier qu’il y a des points UCI à prendre. Dans l’optique des grilles de départ pour la Coupe du Monde, je ne pouvais pas me permettre de rater les championnats.
Vous avez tout de même pu remarquer un talent au niveau du cyclo-cross féminin ?
Oui, Marie Schreiber. Si elle est aussi talentueuse que son frère, et qu’elle a le soutien ainsi que la motivation qui suivent derrière, je pense vraiment qu’elle peut faire quelque chose d’intéressant. Je n’ai pas vu ses temps, mais au vu de son l’allure sur le vélo, je pense qu’elle aurait pu faire deuxième ou troisième.
Par rapport à l’année dernière, vous avez changé votre méthode d’entraînement non ?
Oui j’ai décidé d’enchaîner les courses. Je n’ai pas voulu faire du spécifique à l’entraînement. C’est pour cela que j’ai pris le plus de courses possibles depuis un mois et demi. J’essaye d’être dans la récupération et dans la gestion de l’effort durant la semaine, et puis le week-end j’essaye de bien performer. Je pense que mes derniers résultats me donnent raison. Je suis très contente d’être arrivée à égaler ma meilleure performance en Coupe du Monde, avec ma cinquième place.
Des résultats de bon augure pour les championnats du monde de demain ?
Valkenburg, c’est une toute autre histoire. Même par rapport à mes résultats de Nommay et Ottegem, je n’ai aucun objectif pour les mondiaux. Je prends les courses comme elles viennent, sans pression. Valkenburg ne dérogera pas à cette règle. Bien entendu, je ne vais pas vous cacher que si j’y vais, ce n’est pas pour être vingtième. En tant que sportif de haut niveau, je veux performer avant tout et être à mon niveau.
Retrouvez son interview complète dans notre numéro 1, qui sera disponible le 21 Mars prochain.
Florent Maron
Crédit photos: Vincent Lescaut