Il a crevé l’écran en juin dernier, lors d’un Tour du Luxembourg qu’il a refermé au troisième rang, dans le sillage de l’Italien Pasqualon (Wanty-Groupe Gobert) et du Slovène Jan Tratnik (CCC), après avoir terminé les trois dernières étapes dans le top 10. Une performance exceptionnelle, dans l’acception première du terme, pour un jeune coureur qui se frottait à des aînés évoluant dans des équipes de niveau supérieur (Continental Pro). Pit Leyder s’est nourri de ce résultat significatif, sans s’endormir sur ces quelques lauriers fraîchement coupés. Le routier originaire de Bettendorf est ainsi devenu, dans la foulée, champion du Luxembourg en catégorie espoirs, vice-champion national contre le chrono, dixième du championnat d’Europe U23, à Zlin (Tchéquie). Mais c’est en ferraillant sur les routes du Tour de l’Avenir, mini Tour de France pour athlètes de moins de 25 ans, que le coureur du Team Leopard Pro Cycling (21 ans) a pris une nouvelle dimension. Du coffre, de la consistance, de la résistance. Tout ce dont il avait besoin pour franchir un palier dans une progression qui doit rapidement le conduire vers le cyclisme pro.

Avec Michel Ries (actuellement stagiaire chez Trek-Segafredo) et une poignée de jeunes Luxembourgeois patiemment encadrés par les formateurs du Grand-Duché, il incarne la nouvelle génération, celle qui doit s’inscrire très vite dans le sillage immédiat de Bob Jungels (26 ans). Sixième de la Flèche Ardennaise, huitième du classement final de la Flèche du Sud –deux des épreuves de référence du calendrier espoirs-, plus récemment 23ème du Tour de Cologne (pro), Pit Leyder (médaillé d’or aux Jeux des petits Etats en 2017) fera évidemment partie de la sélection nationale espoirs lors des prochains championnats du monde, fin septembre à Innsbruck. Aux côtés de Michel Ries bien sûr, mais aussi de Kevin Geniets, Luc et Tom Wirtgen, il s’alignera au départ de l’épreuve en ligne, le vendredi 28.

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