Sacré numéro réussi par Bob Jungels, dans la finale de Kuurne-Bruxelles-Kuurne ! Au lendemain du succès conquis par son équipier Zdenek Stybar au bout du Nieuwsblad, victoire qu’il avait lui-même grandement facilitée par un travail de protection dans le premier groupe de poursuivants, le champion du Luxembourg a permis à son équipe Deceuninck – Quick Step de réussir le week-end parfait !

A l’offensive dans un groupe de cinq costauds (l’ancien champion de Belgique Oliver Naesen, les Astana Davide Ballerini et Magnus Cort Nielsen ainsi que Sebastian Langeveld), le coureur de Rollingen a accéléré seul à 16 kilomètres de l’arrivée à Kuurne. Dans le vent frais et humide qui balayait la Flandre Occidentale ce dimanche, le Luxembourgeois s’est ainsi lancé dans un long contre-la-montre en solitaire. Avec énormément de puissance et d’opportunisme.

Derrière, ses équipiers du team Deceuninck brisaient le rythme d’un peloton emmené par le solide Jempy Drucker (Bora-Hansgrohe), finalement esquinté par une vaine poursuite. Et Bob Jungels a tenu bon, jusqu’au portique, offrant ainsi au Grand-Duché un tout premier succès dans la longue histoire de l’épreuve flandrienne.

Coup double pour Deceuninck – Quick Step : Jungels après Stybar. Bob enlève ainsi sa 2ème victoire de la saison (après une étape du Tour de Colombie, à Medellin) et surtout, sa 2ème classique, onze mois après Liège-Bastogne-Liège.

Une première pour le Luxembourg

Le champion du Luxembourg, qui compte ainsi désormais 20 victoires chez les pros, confirme son incroyable éclectisme : des succès en ligne et contre-la-montre, des bouquets sur les grands tours, des exploits lors des classiques ardennaises et flandriennes.

« A priori, je pensais plutôt que le Nieuwsblad serait l’épreuve qui me conviendrait le mieux mais sur la route de Kuurne, j’ai ressenti des sensations extraordinaires. C’était super-difficile avec ce vent, très puissant. Je suis évidemment très, très heureux ! Mon offensive ? Elle s’est dessinée au fur et à mesure. Je n’étais pas spécialement bien placé au Quaremont mais je me suis attelé à remonter vers la tête. Tout s’est regroupé avec ce fort vent de face. On est sorti à cinq, j’ai senti après quelques kilomètres seulement que j’étais l’un des plus forts du quintet. Je devais dès lors tenter ma chance, le nez au vent (il sourit). Quinze à vingt kilomètres, je sais que je peux le faire… Deux succès en un week-end, je pense que le patron (NDLR : Patrick Lefevere) est ravi… Passer des Ardennaises aux épreuves flamandes est une décision qu’on a pris collégialement, cet hiver. Après avoir gagné la Doyenne en 2018, j’ai démontré que j’étais à l’aise sur les courses d’un jour. Gagner une classique de pavés dès ma deuxième course, c’est plutôt pas mal… »

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