Cet été, il est resté sur le carreau, pas intégré à l’escouade chargée de la protection rapprochée de Romain Bardet sur les routes du Tour. Après quatre participations consécutives à la Grande Boucle, cela aurait pu s’assimiler à un coup d’arrêt douloureux pour Ben Gastauer. Mais le trentenaire originaire de Schifflange est un optimiste de nature, il a rebondi, fait son job avec conscience au Tour de Pologne et été sélectionné par Vincent Lavenu pour la Vuelta, qui s’est élancée samedi de Malaga. « Je suis ravi de retrouver l’ambiance du Tour d’Espagne » explique ce fidèle serviteur de la formation AG2R (sa seule équipe depuis qu’il est devenu pro, en 2010). « Les grands tours, ce sont en effet mes formats de course préférés. »
Plutôt que Romain Bardet, l’ancien lauréat du Tour du Haut Var (2015) se mettra cette fois au service d’Alexandre Geniez ou Tony Gallopin, leaders d’un groupe qui cherchera avant tout à réussir quelques jolis coups d’éclat. « Je disposerai moi-même d’un peu de liberté, la logique sera différente de celle que j’ai habituellement connue au Tour de France » expliquait-il. L’atmosphère de la Vuelta, moins oppressante que celle de la Grande Boucle, le ravit. « Les étapes sont généralement plus courtes, même si comme d’habitude nous devrons affronter de nombreuses journées montagneuses. » Le livre de route de la 73ème édition mentionne en effet huit arrivées au sommet… « Il y a cinq ans que je n’ai plus disputé le Tour d’Espagne et je suis très heureux d’en être à nouveau. »
A l’issue de la 3ème étape, ce lundi, entre Mijas et Alhaurin de la Torre (178km), Ben Gastauer pointe en 82ème position au classement général.