Dans une ambiance de feu assurée par quelques centaines de supporters grecs déchainés, le début de match était assez animé des deux cotés de la pelouse du stade Josy Barthel. Rapidement, les occasions se succédaient pour l’Olympiakos qui n’était pas loin d’obtenir un penalty en ce début de rencontre. Quelques minutes plus tard, Landry Bonnefoi, le remplaçant de Joé Frising dans les buts dudelangeois, était obligé de sauver les meubles en écartant un tir grec du bout des doigts. A la 22ème minute de jeu, Christodoulopoulos reprenait un centre de la tête qui terminait sa trajectoire sur la transversale. Dudelange en avait plein les pieds.
Malgré quelques timides réactions, le F91 n’arrivait pas à mettre en difficulté son adversaire du jour. Il fallait attendre la 29ème minute pour voir le premier tir dangereux à l’actif de Dudelange. Suivi de quelques belles contre-attaques malheureusement mal exploitées. Peu avant la mi-temps un nouveau tir dangereux de Christodoulopoulos frôlait la cage de Bonnefoi mais les joueurs de la Forge du Sud résistaient et rentraient au vestiaire en préservant un match nul assez heureux.
Toujours aussi virevoltants, les hommes de Pedro Martins reprenaient le siège du camp dudelangeois dès l‘entame de la deuxième période avec à nouveau une grosse occasion pour l’inévitable Christodoulopoulos à la 53ème. Quelques minutes plus tard, la défense du F91 finissait par craquer en encaissant son premier goal sur une phase arrêtée conclue par un but de la tête de Torosidis qui sautait plus haut que tout le monde. 0-1 à la 66ème minute.
Les occasions grecques se succédaient et Bonnefoi, excellent pour sa première sélection en Europa League, continuait à faire des miracles. Le coup de grâce intervenait à la 81ème sur une malheureuse déviation de Jordanov qui surprenait son propre gardien. 0-2 pour les Grecs. La messe était dite. Les hommes de Dino Toppmöller essayaient courageusement de sauver l’honneur en fin de rencontre mais sans arriver à se montrer réellement dangereux.