Mis en condition optimale par les ex-pompom girls de Pepinster (Belgique), les supporters des deux camps créaient d’emblée une ambiance formidable dans une « Coque » se prêtant à merveille à ce genre de duel au sommet.
« Sur un seul match, nous sommes parfaitement capables de pousser le leader du championnat à la faute », prévenait Pitt Koster (Amicale), « Autrement dit, cette finale constitue pour nous l’occasion idéale de décrocher un trophée cette saison. » Un sentiment que comprenait Jairo Delgado (Etzella) : « Voilà pourquoi nous étions sur nos gardes. Sans oublier que, durant toute la semaine, notre coach n’avait cessé de nous répéter que nous n’avions rien gagné jusque-là. » On va le lire, c’est désormais chose faite… non sans quelques émotions.
En dépit du retour aux affaires de Coleman, les Ettelbrückois ne pouvaient empêcher les « Fraisiers » de prendre la période initiale à leur compte. On en veut pour preuve le 24-13 (11ème) qui mettait Steinsel en confiance (29-19, 14ème) au contraire d’un Mc Nutt (2 points en 20 minutes) ne trouvant pas ses marques habituelles. Une aubaine momentanée pour Henry (22 points) qui prenait un malin plaisir à semer le doute dans les lignes adverses : 38-26, à la 18ème minute. Ceci dit, tout demeurait possible à 38-31, au changement de côté. D’autant que les Nordistes resserraient les boulons derrière dès la remise en mouvement (38-36 à la 22ème) et que, dans la foulée, Gutenkauf estampillait la domination des siens à 44-46 (26ème). Ce vrai match de coupe basculait vraiment quand Coleman (29 points, 13 rebonds) s’ingéniait à mettre Henry sous l’éteignoir (55-64, 34ème) tout en « vitaminant » un score qui prenait son allure finale à 72-81. Etzella met ainsi le grappin sur un premier trophée qui pourrait en appeler un autre…