Comme le veut désormais la tradition, la Coque avait revêtu ses plus beaux atours pour accueillir dignement les finales de la Coupe de Luxembourg. Tradition et galanterie puisqu’il appartenait aux dames d’ouvrir le bal d’une journée pas comme les autres. A ce propos, ces formations féminines auraient mérité davantage de public…
C’est bien entendu avec une énorme cote de favorites que les Steinseloises se lançaient à l’assaut de leurs consœurs, mais néanmoins rivales hostertoises. A titre indicatif, leur dernière confrontation en date – il y a à peine huit jours – n’avait laissé planer aucun suspense : 82-67, en faveur de l’Amicale. Attention, comparaison n’est pas raison. Voilà pourquoi, les « Verte et Blanche » n’avaient d’autre ambition que de jouer leur chance jusqu’au bout. Du moins, l’espéraient-elles. Elles concrétisaient d’entrée de jeu leurs intentions revendicatrices en filant à 8-12 (8ème) tout en s’appuyant sur une défense de fer : 13-19, au terme du quart temps inaugural. On transitait encore par 18-22 (12ème), via une Louin (25 points) à nouveau omniprésente. C’est à ce moment que Morrow (29 points, 12 rebonds, 10 assists) estimait que la plaisanterie avait assez duré et était à l’origine d’un 12-0 (30-22, au quart d’heure) se muant même en un 24-4. Soit, un 42-26 (18ème) ne disant rien qui vaille pour Gréngewald.
Après 46-31, à mi-parcours, on avait la confirmation que René Keiser n’est pas du genre à faire le moindre cadeau. La barre des 20 unités d’écart était ainsi atteinte à 63-43 (26ème) et l’admirable courage de Hostert ne tenait plus la route face au rouleau-compresseur adverse : 83-57, « on the buzzer ». Restait dès lors à savoir si l’Amicale allait signer le doublé dames-hommes en l’espace de quelques heures ?