La 3ème journée démarrait sur les chapeaux de roue dès samedi au travers du choc opposant Dudelange (avec Joubert dans la cage) à la Jeunesse. Et, d’emblée, un petit jeu de poker menteur s’insinuait… « Aucun des joueurs ayant presté en cours de semaine ne sera aligné car je ferai confiance à ceux qui étaient présents dimanche passé. Et cette façon de procéder n’est pas dictée par l’envie de récolter la prime de 3 millions d’euros en cas de qualification en Europa League », affirmait Emilio Ferrera. Nicolas Huysman, son collègue d’en face, n’en croyait pas un seul mot : « Vous verrez qu’il sélectionnera sa meilleure formation possible. » Au coup d’envoi, on se rendait cependant compte que le mentor belge ne dérogeait pas à ses principes. Ce qui n’empêchait pas Makota d’ouvrir la marque (0-1, 11ème) d’une jolie frappe croisée. Il y avait de plus en plus d’électricité dans l’air avant que Natami (ex… Jeunesse) ne rétablisse la parité (1-1, 41ème) en vue du repos. Le tournant du match se situait néanmoins à l’heure de jeu quand Boakye filait vers le but et était stoppé irrégulièrement par Skenderovic qui retournait au vestiaire prématurément. Dès cet instant, les Eschois exploitaient à merveille leur supériorité numérique et le duo Todorovic-Boakye alourdissait la marque aux 69ème et 73ème minutes et fixait le score final à 1-3. Le F91 n’avait plus perdu en championnat sur sa pelouse depuis le 31 octobre 2018 des œuvres de la… Jeunesse et sur le score de… 1 à 3. L’histoire se répète.

Le lendemain après-midi, le Fola pouvait être l’autre bénéficiaire du week-end. A condition de venir à bout de l’Etzella. Les Nordistes prenaient les échanges initiaux à leur compte et Holtz plaçait les siens sur orbite, suite à un penalty : 0-1, à la 20ème. Ettelbrück avait mangé son pain blanc car la réaction eschoise s’avérait implacable et permettait au Fola de prendre le large à 3-1 via des réalisations successives de Caron (44ème), Seydi (69ème) et Corral (86ème).

Un périple à Rosport n’a jamais constitué une promenade de santé, quel que soit l’adversaire. Pétange était donc sur ses gardes et Mokrani traduisait l’implication visiteuse en actionnant le marquoir dès la 6ème minute (0-1). En vue du changement de côté, Lascak ramenait l’espoir dans les rangs locaux (1-1), mais Abreu (55ème) permettait le succès de ses couleurs à 1-2. Bref, le Titus est (déjà) l’unique invaincu (2 sur 2) de la Ligue… même si son match de retard le verra affronter Dudelange.

Le Progrès, quant à lui, se déplaçait dans la capitale. « Il est certain que nos 9 buts enfilés depuis la reprise de la compétition ne sont pas passés inaperçus. Mais, il est tout aussi clair que le Racing voudra réagir après un démarrage timide. » déclarait Roland Vrabec, le technicien de Niederkorn, avant la rencontre. En grande forme depuis la reprise, Françoise s’empressait de trouver les filets rivaux (0-1, 24ème), mais les Racingmen pouvaient compter sur un solo de Mabella mystifiant plusieurs défenseurs pour arracher le nul à 1 partout.

Dans le duel des promus, Rodange espérait tirer les marrons du feu, à domicile, aux dépens d’une phalange de Mühlenbach toujours en rodage. Du moins le pensait-on car les « Blue Boys » s’échappaient vite à 0-2 par Belghazouani (10ème, sur penalty) et par Bop (25ème, tir des 20 mètres). Dans l’ultime quart d’heure, Ramdedovic allait être le héros malheureux de cette fin de match. A la 75ème, il affichait 1-2, mais se faisait exclure (2 cartes jaunes) 180 secondes plus tard. Une aubaine pour Mühlenbach d’autant que Bop plantait une « rose » supplémentaire (1-3) à la 80ème.

En fin de journée, Mondorf et Strassen ont démontré qu’ils sont inséparables au classement et au score : 0-0, au terme du temps réglementaire.

Restait Differdange qui s’est d’abord fait peur face à Hostert (0-1 par Stumpf à la 16ème) avant de reprendre ses esprits et, surtout, l’avantage définitif au marquoir : 3-1, par Buch (42ème), Deruffe (58ème) et Ferreira (84ème).

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